[mis à jour le 11 avril 2017] L’adresse IP est une question centrale dès que l’on évoque les communications électroniques. C’est le numéro identifiant chaque terminal qui se connecte à un réseau informatique utilisant l’Internet Protocole. C’est le +33 6 de chaque appareil de votre ordinateur, de votre imprimante, de votre smartphone (bien sûr) et de CHACUN de vos objets connectés (montres, i-bidules avec capteurs à domicile, réfrigérateur, que sais-je encore).
Les slides ont servi de support à la conférence du 2 mars 2017 organisée par le Master 2 PRO Droit du Multimédia et de l’Informatique – Paris II Panthéon-Assas.
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L’adresse IP ?
L’adresse IP est un numéro unique. Un numéro de session de connexion pour être précis. Comme une plaque d’immatriculation qui changerait à chaque communication. Mais l’adresse IP reste un identifiant unique entre un appareil utilisant le protocole IP et un serveur.
Les uns veulent la cacher (via les protocole d’anonymisation comme TOR ou I2P).
D’autres, nombreux, veulent la collecter pour y agréger plein de [méta]données qui permettent d’établir des profils extrêmement précis. Mais il parait qu’aujourd’hui, l’adresse IP, c’est dépassé pour cela.
Il parait même que l’on peut la falsifier.
« elle » ?
C’est l’adresse IP !
Alors, à la suggestion des étudiants du Master 2 Droit du Multimédia et de l’Informatique qui organisaient une conférence sur le thème de l’adresse IP, j’ai invité Frans Imbert-Vier, CEO de Ubcom, pour nous expliquer la partie technique. En 30 minutes (devant une salle comble, bien entendu).
Survolons le transport des paquets tcp/ip, la structure du paquet IP, les couches du protocole tcp/ip, le rôle technique de notre (nouvel) ami, le serveur DHCP et le plan d’adressage en IPv4 et IPv6 (ne manque plus que Goldorak…).
—> Pour aller plus loin sur l’adoption en France du protocole IPv6, vous pouvez lire « IPv6 : lentement mais sûrement » (ZDNet 11 avril 2017).
Mais prenez votre temps pour le contenu du slider, tout n’est pas encore limpide pour moi… En cas de persistance du symptôme de l’envie de comprendre, Wikipédia, c’est bien, mais un pro en live, c’est franchement mieux.
Le parcours du jour est illustré en BD (comme toujours) avec les deux premiers superbes tomes de « Badlands » de Corbeyran et Kowalski chez… et oui, chez Soleil. Merci à Lucie Massena et Sébastien Le Foll de la Team Delcourt / Soleil.