Intelligence Artificielle en 2021 ?
L’IA…
« Artificial Intelligence Act » nous promet Bruxelles depuis le 21 avril 2021…
Mais de quoi parle-t-on au juste ?
Le fantasme humain de l’intelligence artificielle, ce sont des robots humanoïdes qui interagissent avec nous, les humains.
Voyez ce que nous proposait le film « Planète Interdite » au cinéma en 1957.
C’est ça, une Intelligence Artificielle en 2021 ?
Sortons des clichés et voyons ce qu’il en est en réalité en 2021.
Faisons un peu de technique pour comprendre comment fonctionne un logiciel de deep/machine learning, voyons comment ça peut s’encadrer dans un contrat et voyons comment l’Union Européenne envisage d’encadrer les IA avec le (tout nouveau) projet de Règlement publié le 21 avril 2021.
Une IA en 2021 ? C’est un logiciel !!!
L'Intelligence Artificielle en 2021 ? des logiciels qui apprennent (tout seul)
Il faut faire un peu de technique pour comprendre « comment ça marche » .
Nous n’insisterons pas sur les aspects purement « logiciel » (code source, etc.).
Retenons plutôt qu’une IA est un procédé permettant à un logiciel de traiter de gros volumes de données afin d’obtenir un résultat de classement qui se modifie.
Intelligence Artificielle en 2021 : les "problèmes" juridico-techniques
Evidemment, évoquer l’Intelligence artificielle en 2021 ne peut se faire sans réfléchir aux problématiques de fonctionnement, de transparence et de responsabilité.
C’est d’ailleurs sur les problématiques de transparence que le projet de Règlement de l’UE du 21 avril 2021 posera des règles nécessaires au développement de cette « technologie » (nous y reviendrons juste après).
Intelligence Artificielle en 2021 : le projet de règlementation de l'Union Européenne
S’il fallait résumer en une phrase le projet de Règlement UE du 21 avril 2021, il suffirait de reprendre la phrase de Rabelais « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » .
Ce projet de Règlement UE ne sera pas un « frein au business » (reproche si souvent adressé aux règlementations de Bruxelles).
Retenez déjà le principe d’interdiction de certaines IA qui présentent un « risque inacceptables pour la sécurité et le respect des droits et des libertés des personnes » .
Conforme à ses valeurs, l’UE interdira les IA qui conduisent à une surveillance de masse « à la chinoise » (le système actuellement opérationnel du « crédit social » ).